BEMVINDOS À LA CASA 48 !
La Casa 48 est une maison d’hôtes de 7 chambres située sur les hauteurs du charmant quartier colonial et bohème de Santa Teresa, nous sommes à l’entrée d’une petite favela calme et familiale, le "Pereirão". Vous profiterez d'un logement atypique et confortable, idéal pour se lancer à la découverte des différents univers de notre si belle ville de Rio de Janeiro. Faites partis de ce cadre époustouflant, aux côtés du Pain de Sucre, de la Baie de Guanabara et des quartiers de Flamengo et Botafogo !
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------------------ NOTRE ÉQUIPE
Passionnés de ce pays fascinant, nous sommes français, brésiliens et vénézuéliens installés depuis plusieurs années à Rio de Janeiro. Tout le staff de la Casa 48 vous attend pour vous faire partager cette maison d’hôtes chaleureuse et vous faire vivre l’énergie de Rio !
DÉCOUVREZ UNE VILLE UNIQUE AU MONDE
Le merveilleux site naturel du "Fleuve de Janvier" (Rio de Janeiro) fut découvert le 1er janvier 1502 par les navigateurs portugais, mais ce n’est que le 1er mars 1565 que la ville de "São Sebastião do Rio de Janeiro" est officiellement créée par Estácio de Sá. Deuxième capitale du Brésil de 1763 à 1960, l’agglomération Carioca compte aujourd’hui environ 10 millions d’habitants et reste la grande vitrine de ce vaste pays. La beauté et la magie du site géographique ne peuvent vous laisser indifférent : des dizaines de collines verdoyantes se chevauchent et plongent dans les eaux de la baie de Guanabara ou de l’océan atlantique, des plages aux
courbes généreuses s’élancent sur plusieurs kilomètres, une architecture moderne et coloniale vient s’immiscer dans ce tableau sans pour autant dominer la nature, quant aux favelas, elles apparaissent ici ou là, quand les pentes des collines leur permettent de s'agripper … !
Rio, c’est bien plus que les incontournables plages de Copacabana et d’Ipanema, ou que les sublimes points de vue depuis le morne du Corcovado et du Pain de Sucre… Ses différents univers en font une ville de contrastes saisissants. Quant à sa vie festive, il ne s’agit pas d’un mythe! Le fantastique Carnaval, véritable apothéose de la fête et de la joie de vivre, ne doit pas pour autant faire de l’ombre aux soirées enivrantes que connaît Rio tout au long de l’année, que ce soit aux rythmes du samba, du forro, du funk, du maracatu, ou de la MPB (Musique Populaire Brésilienne).
Enfin, Rio, c’est aussi et surtout un peuple à l’énergie positive contagieuse, d’une gentillesse et d’une chaleur sans limites : les Cariocas sont fiers de leur ville, de leur qualité de vie, de leurs 4 grands clubs de football et du Maracana, de leurs 40km de plages, de leur richesse culturelle, et de cette nature exubérante, qui est tout à leur image ! Il y a une myriade de sites à explorer, à pied, en tram, à vélo, en téléphérique ... Vous pouvez passer une semaine à Rio avec un programme différents tous les jours, en plus de vos moments farniente à la plage et autre couchers de soleil accompagnés d'une bonne caïpirinha. Rio c'est tout un art de vivre, et vous commencerez à le comprendre avec nous, à la Casa 48 ! Attention au coup de foudre !
SANTA TERESA
La colline de Santa Teresa était le quartier bourgeois au siècle dernier. Vivre sur les hauteurs permettait de profiter d’un air plus frais et d’une brise qui chassait les moustiques. De plus, ce quartier aux rues pavées sinueuses est à proximité du Centro, le centre des affaires, facilement rejoint avec le célèbre tramway jaune, le Bonde, grande fierté des habitants (voir plus bas). Ainsi vous apprécierez de jolies maisons colorées à l’architecture coloniale éclectique, unique à Rio. Dans les années 50 et 60, les quartiers de Copacabana et Ipanema deviennent à la mode, les habitants de Santa déménagent…
quartier bohème,
artistique et
colonial
Le marché de l’immobilier chute et attire une nouvelle population, les artistes et les étrangers commencent à investir les lieux, donnant un nouveau parfum bohème à ce quartier singulier,qui rappelle le Bairro Alto de Lisbonne...
Le BONDE,
le dernier tramway traditionnel en circulation sur le continent
Le fameux tramway jaune, véritable emblème du quartier, a fait son apparition dès la fin du 19ème siècle, il emprunta très vite l'aqueduc de Lapa pour rejoindre plus rapidement le Centro. Composé de 10 banquettes de 4 places, le tram était complètement ouvert, encourageant les échanges et la convivialité entre les passagers. Le tram était aussi un moyen de transport populaire car il permettait aux moins fortunés de se déplacer à moindre coût, il atteignait en effet les favelas sur les hauteurs du quartier et circulait de 6h à 21h30. Sa grande caractéristique historique était son marche pied sur les côtés sur lesquels on pouvait voyager gratuitement en s’agrippant à la main courante, et nombre de voyageurs aguerris lui courraient après pour le prendre à la volée… un véritable voyage dans le temps !
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Mais ce bon vieux Bonde nécessitait un entretien et une manutention qui n’ont jamais été une priorité des autorités. La tragédie annoncée fini par avoir lieu en août 2011, le Bonde perd ses freins dans une descente, déraille et s'écrase contre un mur. Le terrible bilan est de 50 blessés et de 6 victimes, dont Nelson, le chauffeur le plus expérimenté, héros du quartier malgré lui. Cet accident marque la fin du Bonde original en bois et entièrement mécanique.
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Après plusieurs années d'intenses travaux, les Bonde circulent à nouveau en toute sécurité. Si ils paraissent identiques, ils sont désormais en fibre de verre, dotés des dernières technologies de conduite, et une barre est placée sur les cotés, et le marche pied se rétracte juste avant le départ..! Nous sommes ravis de le revoir sur les rails, arpenter fièrement les montées du quartier même si nous avons une grande Saudade de notre Bonde traditionnel, tout brinquebalant et joyeux. Vous constaterez qu'il est mis à l'honneur par les artistes du quartier dont notre grand Getulio, vous trouverez également un peu partout l'image du tram avec une larme, rappelant les victimes de l'accident de 2011.
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Le tarif est de 20reais pour l'aller/retour dans la journée, vous pouvez payer en carte ou liquide à la station finale du Centre ville, il passe environ toutes les 20 minutes et l'arrêt est à 80 mètres de la Casa 48 sur la rua principale, la rua Almirante Alexandrino.
En séjournant à Santa Teresa pour le carnaval, croyez-nous, vous choisissez le quartier qui voit défiler les meilleurs Blocos de la ville comme Besame Mucho, Ceu na Terra, Me Enterra na Quarta … Le Bloco est ce groupe brésilien, souvent un orchestre sous forme de fanfare, qui joue des chansons populaires et entraînantes. Ces fêtes de rue sont gratuites, il y a environ 50 blocos par jour pendant le carnaval …
A Santa Teresa, tout le monde joue le jeu et vient déguisé avec des costumes déjantés et créatifs : soyez prêts! Les gens qui montent la colline de Santa sont les plus motivés, surtout quand il s’agit du bloco Ceú Na Terra qui démarre le samedi à … 7h !
LE C A R N A V A L À SANTA TERESA . . .
Lapa, le quartier de la nuit Carioca
Haut lieu de la vie nocturne depuis les années 30 quand les casinos et cabarets étaient encore légion au Brésil, Lapa est situé aux pieds de la colline de Santa Teresa, à 10min de la Casa 48. Le symbole du quartier est son aqueduc de 42 arches blanches qui acheminait l’eau de source de la forêt de Tijuca au Centre ville. Il a été transformé en viaduc pour le tramway (Bonde) en 1896.
On trouve toute sorte de clubs à Lapa, pour tous les goûts et toutes les bourses, attirant une foule éclectique, notamment les weekends où vous profiterez de concerts de samba, forro, rock ou encore funk brésilien. C’est sans aucun doute l’endroit le plus animé à Rio pour faire la fête à Rio, et ce toute l'année, surtout du jeudi au samedi soir.
La favela du PEREIRÃO
La Casa 48 est située à l’entrée d’une petite favela, appelée le « Pereirão », elle compte environ 2500 habitants. La partie haute de la favela fait partie du quartier de Santa Teresa, tandis que la partie basse vous mène directement aux quartiers de Laranjeiras et Flamengo où vous pouvez prendre le métro (station du Largo do Machado). Notre accès est privilégié car le portail de la maison se situe 100 mètres de la rue principale de Santa Teresa, la rua Almirante Alexandrino, où les différents transports urbains vous déposent (bus, taxis, Uber, tramway…) Ainsi pas d'inquiétudes, vous avez juste une vingtaine de marches avant d'atteindre la porte de la Casa 48 ! Voici la rampe d'accès :
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Vous avez dit "favela" ?!
On compte 950 favelas à Rio de plus ou moins grande taille, elles regroupent 1/4 des habitants, soit environ 1.5 millions de personnes. La favela est une invasion du terrain public, ses constructions sont donc irrégulières et ne bénéficient d’aucun cadastre officiel. Pour autant les maisons ont accès à l’eau et à l’électricité et elles sont toutes bâties par les habitants eux mêmes avec des matériaux en dur : briques, ciments etc. Les favelas sont surtout nées dans les années 40 et 50, quand beaucoup de brésiliens fuyaient la sécheresse et la misère du Nord, Nordeste et des campagnes. À leur arrivée à Rio il n’y avait pas de logements sociaux prévus pour les accueillir. Ils se sont alors approprier les terrains disponibles, à savoir ces zones inaccessibles sur les flancs des collines, comme celles-ci sont omniprésentes à Rio on retrouve partout ce fameux contraste entre personnes aisées et pauvres qui vivent côte à côte. Comme elle sont sur les collines les favelas jouissent souvent des plus belles vues sur la ville, la forêt, l'océan! Comme la Casa 48 !
La grande majorité des habitants travaillent, faute d'avoir eu accès à un enseignement de qualité, les emplois sont souvent peu qualifiés (gardiens d'immeubles, femmes de ménage, ouvriers dans le BTP, chauffeurs de bus, vendeurs ambulants sur la plage etc). C'est en quelque sorte les petites mains de Rio, celles qui font tourner la ville!
A noter que le samba est né dans les favelas et que toutes les grandes écoles de samba qui défilent au Sambodrome pendant le Carnaval viennent des favelas de Rio et de sa banlieue. Sans favelas, pas de plus grand spectacle du monde!
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Malgré les mauvaises images véhiculées par les médias, les favelas ne sont pas forcément des zones de non droit, les préjugés et les raccourcis ont la vie dure! C’est plutôt un univers unique, dynamique, plein de vie et de chaleur humaine. Dans le cas du Pereirão, vous êtes plongé dans l’ambiance conviviale d’un village en plein centre de la grande ville.
On trouve souvent de beaux projets sociaux et culturels dans les favelas, ici au Pereirão nous soutenons celui du Favela Brass de Tom Ashe, cet anglais enseigne gratuitement la musique aux enfants de la favela qui forment une superbe fanfare, ou encore l’étonnant projet artistique du Projeto Morrinho, il s'agit d'une maquette géante en briques colorées représentant l’univers des favelas de Rio, cette installation unique date de 1997 et les ex-adolescents continuent de s'en occuper. Nous vous organisons votre visite avec plaisir.
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